HISTOIRE ET PATRIMOINE

Quelques mots d’histoire :

Nouveaux Romagnons, petits enfants de la Romagne, ce petit mot d’histoire qui vous est destiné, n’a pas d’autre ambition que de vous faire connaître un peu le lieu où vous vivez. Ce lieu, vous le découvrirez encore mieux, au hasard de vos flâneries dans les vieilles rues du bourg, ou de vos promenades sur les sentiers pédestres de la campagne romagnonne. Vous dénicherez également le charme tranquille des bords de la Moine, comme la solitude rustique du chemin du Traquet. Vous rêverez au trésor de Bois-Charruau en parcourant le bocage.

Aperçu historique de la Romagne :

L’origine de la commune est très ancienne. Elle a été habitée par des populations primitives dès l’âge de pierre, il y a 5000 à 7000 ans : on a trouvé sur son territoire des haches en silex datant de cette lointaine époque.

La conquête de la Gaule par les légions de César a laissé des traces sur le terrain. L’oppidum ou camp romain de la Bouterie était un camp de repos pour les armées d’invasion il y a de cela 2000 ans. L’antique voie appelée « chemin des Romains » est aussi un témoignage de l’ancienneté de la vie dans la commune.

La première mention de La Romagne date de 1107. Les premières habitations de notre bourgade ont dû se rassembler dans le vieux quartier du « Bourgnissant » ou « Bourg Naissant » : la rue des écoles actuelle.

La population est essentiellement agricole. Administrée par des moines qui ont défriché une partie du plateau, elle atteindra en 1700 environ 500 habitants. Le bourg se développe alors autour des métiers à tisser à la main.

1789 :

La Romagne participera très activement au soulèvement des guerres de Vendée et elle le paiera très cher. M Lambert de la Douasnerie, un historien angevin, a comptabilisé 133 victimes de l’insurrection et de la répression à La Romagne, sans compter la destruction par le feu de presque tout le bourg et de très nombreuses fermes. Il ne restera que 720 à 750 habitants ! Il faudra, malgré la ténacité et le courage bien connus des gens des Mauges, 1846 pour retrouver les 1000 habitants d’avant 1789.

XIXème siècle :

Après un incendie en 1794, l’église de la paroisse a été reconstruite en 1840. La décoration intérieure dont les grandes fresques sont encore existantes avait été confiée à l’abbé Joseph BOURIGAUD.

Fin XIXème (1891) le nombre d’habitants atteint 1313, chiffre qui ne fera que baisser jusqu’à la dernière guerre : 919 en 1936.

XXème siècle :

En 1917, l’industrialisation du tissage (bâtiment rue de Beauséjour) prend le relais des métiers à tisser à main. Dans les années 30/40, la chaussure commence à prendre la place du textile. A la fin de la guerre, les activités se diversifient (ferronnerie, meubles, artisanat, …).

Grâce à ces développements, la population passe de 1012 en 1954 à 1650 en 1995 pour atteindre 2033 habitants aujourd’hui.

Le patrimoine :

  • Le lavoir (rue de Vendée)
  • La chapelle (rue de la Mairie)
  • Le moulin (route de Cholet)